Acteurs de la petite enfance

La grande variabilité évolutive d’un enfant à un autre entraine parfois des difficultés à distinguer ce qui est de l’ordre de la norme et ce qui ne l’est pas. Il est très important de dissocier « trouble du langage » et « retard de langage ». Le trouble développemental du langage est un trouble neurologique, pouvant toucher plusieurs domaines langagiers, présent à la naissance et persistant à l’âge adulte. Il ne s’agit donc pas d’un « retard » que l’enfant va rattraper. Il est important d’être à l’écoute de certains signes afin de pouvoir répondre rapidement aux besoins de l'enfant s’il est en réelle difficulté.

 

Dès les premiers semestres :

 

• Un enfant qui ne gazouille pas (ou très peu)

• Qui produit aucune petite syllabe

• Ne réagit pas aux bruits environnants

 

Lors du deuxième semestre :

 

• Babillage communicatif pauvre et idiosyncrasique

• Prosodie, rythme, volume de la parole monotones ou en inadéquation avec le contexte

• Présence d’écholalies verbales immédiates ou différées

• Répétitions verbales dénuées de sens.

 

Vers 16 mois :

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• L'enfant ne dénomme aucun des objets fréquents de son quotidien

• N'essaie pas de reproduire des mots simples

• Fait usage du langage de façon stéréotypé et répétitive

 

Vers 18 mois :

 

• Absence totale de mots

 

Lors de la deuxième année : 

 

• L'enfant possède moins d'une douzaine de mots et ne les combine pas

• Absence d'imitation des sons

• Régression ou une stagnation du développement

• Absence de réponse à l’appel de son prénom

 

Lors de sa troisième année :

 

• Difficultés importantes à exprimer ses besoins verbalement

• Il ne possède pas plus de 200 mots en production

• Le langage est peu varié

• Des difficultés à comprendre les consignes et les questions du quotidien

• N’utilise pas deux mots ensemble (exemple : « maman partie »)

• Incompréhension de certains mots abstraits tels que les couleurs ou les notions avant/après.

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